La controverse autour des arrêts de la Cour constitutionnelle, en rapport avec les contentieux électoraux des législatives nationales du 30 décembre dernier en RD Congo, est très loin de s’arrêter ; bien au contraire, les débats ont encore doublé d’ardeur. Pour avoir vu sa requête être déclarée non fondée, alors qu’il a dépassé le seuil, la plateforme chère au Premier ministre honoraire, Samy Bandibanga reste parmi les victimes des délires de la Cour constitutionnelle. Occasion pour cette plateforme de proposer au président de la République Félix Tshisekedi de convoquer une table de réconciliation.
A en croire Samy Bandibanga, cette table d’arrangement a le caractère d’éviter que le débat actuel sur la légitimité n’amène à remonter jusqu’à la présidentielle du 30 décembre 2018, pour finalement déboucher sur un chaos institutionnel.
De ce fait, pour échapper cette éventualité qui ne profiterait sans doute pas au pays, l’ancien premier ministre invite donc Félix Tshisekedi à convoquer, autour d’une table de réconciliation, une rencontre pour décrisper la situation politique et assurer la légitimité de certaines institutions du pays.
Signalons que, selon un communiqué de presse de « Les Progressistes », une rencontre qui serait convoquée par le chef de l’Etat réunirait les acteurs politiques, les forces vives de la Société civile afin de remédier à la situation périlleuse de nos institutions et permettre au peuple congolais de se réconcilier avec ses dirigeants et ses institutions.
Elie Bigaba, JRI