L’opération de bouclage, déclenchée mercredi 22 aout à Bukavu pour permettre le contrôle des documents de bord des véhicules, oppose les automobilistes et le ministère provincial de transport et voies de communications du Sud-Kivu.
L’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) accuse la ministre provinciale d’agir unilatéralement.
« Nous sommes allés voir la ministre pour tenter de trouver un compromis. Chose étonnante, elle nous a chassés de son bureau. Hier, c’était une surprise de voir le bouclage commencé pourtant nous avons demandé aux autorités de nous accorder une dérogation de deux semaines dans une correspondance que nous avons adressée au gouverneur, le temps pour nous de sensibiliser les chauffeurs », s’est indigné Kayeye Muhimuzi, président de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) du Sud-Kivu.
Alors que dans une rencontre avec le gouverneur de la province, les chauffeurs avaient sollicité de procéder par étape jusqu’à obtenir tous les documents, le ministère semble défier cette mesure.
« …nous avons été en réunion avec le Gouverneur et nous nous sommes convenus de procéder étape par étape, c’est-à-dire que lent chauffeurs procèdent d’abord par payer la vignette et après, nous fixer avec les autorités pour les autres documents. Nous sommes indignés et ne savons plus à quel saint se vouer », a-t-il ajouté.
Le président de l’ACCO continue à plaider pour obtenir deux semaines en faveur des chauffeurs pour qu’ils soient en ordre avec les exigences du ministère de tutelle.
Pascal Kamanzi