A la veille de l’évaluation de l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre par la tripartite Gouvernement-CENI-CNSA, des avis des acteurs politiques congolais convergent. En effet, initialement prévue mardi dernier, la rencontre a été reportée à jeudi 05 juillet courant. A la Majorité présidentielle, l’on s’attend à de bons résultats non seulement sur le processus électoral mais aussi sur la mise en œuvre intégrale.
Se confiant à JAMBORDC.INFO, le communicateur de la Convention des congolais unis (CCU) dans la province du Sud-Kivu, Willy Wandanda, salue les avancées déjà réalisées.
« L’objectif de cet accord était de nous pousser vers les élections qui ne seront pas contestées. Une bonne évolution se manifeste par les vives préparations des élections actuellement. En plus, la présence des opposants dans les gouvernements de transition et la société civile à la tête de la CENI », félicite-t-il.
Pour lui, la libération de certains prisonniers politiques et d’opinion est une autre force du respect dudit accord. Le cas de Moise Katumbi étant isolé.
« Pour la liberté des prisonniers politiques, comme stipule l’accord, le non-retour de KATUMBI ne signifie pas que l’accord n’est pas en train d’être respecté. S’il est étranger, on ne peut pas être au four et au moulin. Certains prisonniers politiques et d’opinion ont bénéficié de la grâce présidentielle. Vous en connaissez certains. Nos dirigeants congolais n’ont créé aucun obstacle à qui que ce soit », estime Wandanda.
Il émeut le vœu de voir les parties prenantes conduire le peuple aux élections dans le respect du chronogramme tracé par la Commission électorale nationale indépendante, CENI.
« De cette évaluation, nous attendons de bons résultats. Nous entendons en premier lieu qu’il y ait adoption de la mise en application du calendrier des élections, comme prévu en décembre 2018. Qu’il y ait une franche collaboration entre les parties prenantes pour un bon démarrage des élections qui ne seront pas contestées en RDC », a-t-il dit.
Le speaker de la CCU reste confiant aux résultats des élections du 23 décembre prochain.
« Il y a deux cas qui doivent s’unir comme dans certains pays de l’Europe, il y a la partie de gauche et la partie droite. Aussi la majorité et l’opposition doivent tous avoir cet envie d’aller aux élections […] Nous, nous sommes prêts pour les élections selon le calendrier de la CENI et nous avons confiance aux actions de la tripartite avec toutes les composantes. Le moment venu, ce sont les résultats des urnes qui vont seuls placer celui qui a réussi », conclut-il.
Amisi Musada