Une délégation de l’Union pour la nation congolaise (UNC), conduite par son président Vital Kamerhe, s’est entretenu sur le processus électoral avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, jeudi 22 février à Kinshasa. Au sujet de la machine à voter, a laissé entendre son scepticisme.
«Malgré les démonstrations du président de la CENI, tout en laissant les discussions continuer, nous continuons de croire qu’il ne faut pas utiliser la machine à voter. Nous avons dit au président de la que nous, UNC, ne sommes pas encore convaincus. Utiliser cette machine à voter peut créer beaucoup de problèmes », a déclaré Vital Kamerhe.
A l’issue d’une visite dans la salle où s’effectue le travail de nettoyage du fichier électoral, Kamerhe dit avoir été édifié.
« Nous avons été dans la salle de machine pour voir le travail qui se fait pour nettoyer le fichier électoral. Notre rencontre a été fructueuse, nous avons appris beaucoup de choses il faut le reconnaître », assure-t-il.
L’UNC exige, pour garantir la transparence, le recours aux experts internationaux dans ce que fait la Centrale électorale.
« Nous avons demandé que le groupe d’experts internationaux qui avait été constitué à la suite du communiqué de New-York puisse travailler avec la Ceni pour nous rassurer et cela a été acté », exige Kamerhe arguant que la position des uns et des autres au sein de l’opposition s’avère indispensable pour que l’UNC se prononce définitivement.
« Convaincre 35 millions d’électeurs potentiel pour utiliser cette machine n’est pas chose facile. Je préfère que nous puissions attendre le point de vue des autres pour une position commune de l’opposition », dit-il.
Tout en gardant sa position, l’UNC demande à la Commission électorale nationale indépendante de maintenir la date du 23 décembre 2018 pour la tenue effective des élections en République démocratique du Congo.
Patrick Kambale