En l’espace de 10 jours, Uvira (Sud-Kivu) a enregistré 13 décès causés par une vague de violence armées. Le dernier cas est survenu ce 19 mai à Kabindula dans la commune de Kalundu, où deux personnes ont été tuées et une autre blessée.
Selon des sources concordantes à Uvira, c’est depuis le 11 mai dernier que l’entité connait un regain de l’insécurité. Ces assassinats ciblés, perpétrés par des hommes armés jusque-là non encore identifiés, ont lieu aussi bien dans la ville d’Uvira que dans le territoire.
Parmi les victimes figurent un avocat, un opérateur économique, une femme âgée et plusieurs civils tués dans leur quartier ou à domicile.
La Société civile des compatriotes congolais (SOCICO-RDC) condamne cette violence armée qui se justifie selon cette structure par la « prolifération des armes » à Uvira.
Elle appelle l’État congolais à désarmer les milices qui détiennent les armes, hauteurs de l’insécurité dans la ville tout comme dans les périphéries d’Uvra.
La SOCICO-RDC estime encore que la cause serait aussi dûe à l’aggravation des combats dans les hauts plateaux d’Uvira, Fizi ainsi que Mwenga et Katogota entre les troupes de l’AFC-M23 et les Forces armées congolaises appuyés par les combattants Wazalendo.
Cependant, la société civile souligne que la protection des populations civiles et la restauration de l’autorité de l’État sont capitales afin de stopper cette spirale de violence qui persiste.
Juvénal MUTAKATO