Sud-Kivu : une vingtaine de décès enregistrés en novembre (SAJECEK)

Le Sud-Kivu a enregistré 23 personnes décédées, 17 maisons attaquées par des bandits armés, 56 motos braquées, 8 cas d’enlèvements et 1 cas de justice populaire au cours du mois de novembre 2024, rapporte l’organisation SAJECEK forces-vives dans son bulletin surprise publié ce samedi 7 décembre.

L’insécurité continue de faire des victimes dans la province du Sud-Kivu, écrit cette organisation. Au mois de novembre, le tableau sécuritaire a été marqué principalement par les braquages de motos.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

« 23 personnes ont été tuées sur l’ensemble de la province du Sud-Kivu au mois de novembre, une légère diminution par rapport au mois d’octobre où 24 cas avaient été enregistrés. Sur les 23 cas de tueries, 15 concernent des hommes et 8 des femmes. La ville de Bukavu a été l’entité la plus touchée avec 9 cas. L’attaque des maisons par des bandits armés a également marqué le mois de novembre, avec 17 cas enregistrés contre 16 en octobre, » affirme SAJECEK.

En ce qui concerne les maisons attaquées, le territoire de Kabare arrive en tête avec 9 maisons ciblées, selon le rapport.

Le braquage des motos a été particulièrement préoccupant en novembre, avec 61 motos braquées dans deux territoires. Cette hausse spectaculaire contraste avec le mois d’octobre, où seulement 3 cas avaient été signalés. Le territoire de Kalehe à lui seul a enregistré 56 cas, suivi du territoire de Fizi avec 4 cas.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

S’agissant des enlèvements, 8 cas ont été enregistrés en novembre, contre 6 en octobre. Parmi les victimes, on compte 7 hommes et 1 femme. La ville de Bukavu reste l’entité la plus touchée, avec 4 cas.

La pratique de la justice populaire a quant à elle montré une diminution. Un seul cas a été signalé en novembre, contre 7 au mois d’octobre, précise le bulletin de SAJECEK.

Face à cette situation déplorable, pour cette organisation, au Sud-Kivu, l’État semble abandonner sa mission régalienne, celle de protéger ses citoyens.

« Il est pratiquement difficile de circuler librement à travers la province à cause de l’insécurité, » renchérit SAJECEK.

Juvénal MUTAKATO

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