Sud-Kivu/révision constitutionnelle : les biceps politiques du Chef de l’État entravent la consolidation de la démocratie (opinion)

Les récents propos du Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi sur la révision de la constitution entrave les valeurs démocratiques, c’est ce que pense Aladin Byamungu, analyste sociopolitique du Sud-Kivu dans un entretien nous accordé ce mardi 19 novembre.

En effet, lors d’un meeting populaire à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga ce samedi 16 novembre, Félix Tshisekedi a déclaré que « personne ne changera son avis sur la question de la révision de la constitution ».

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Il a mis en garde « tous les politiciens et autres qui voudraient aller dans le sens de manipuler la population ». Le chef de l’État congolais a affirmé « qu’ils seront exposés à des poursuites ».

Il a réitéré sa démarche de mettre en place l’année prochaine une commission en vue de statuer sur les amendements à apporter à l’actuelle constitution.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Cette initiative devient inquiétante estime Aladin Byamungu. Pour cet analyste sociopolitique, ces propos du Président de la Félix Tshisekedi mettent en danger la jeune démocratie et créent la peur dans la continuité de la consolidation de la démocratie en RDC.

« Les propos de Félix Tshisekedi mettent en danger la démocratie. A travers ces propos, nous comprenons que ne nous plus dans la démocratie, plutôt dans une dictature. Autre chose, la démarche visant la révision de la constitution ne demande pas d’utiliser les biceps sur le plan politique, cela demande que le peuple voit les actions du Chef de l’État, » a-t-il réagi.

Notons qu’une frange de la population s’oppose catégoriquement à toute démarche voulant la révision ou changement de la constitution au stade actuel, où le pays fait face à des situations complexes liées à la gouvernance.

Félix Tshisekedi a précisé que ses propos prononcés à Kisangani en octobre dernier n’avaient pour but de préparer un quelconque troisième mandat comme le croiraient certaines personnalités sociopolitiques du pays.

La sentinelle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.