Sud-Kivu : OBAPG invite le Responsable du PNKB à mettre fin aux tracasseries attribuées à certains écogardes

Le mouvement citoyen Observatoire d’Actions Parlementaires et Gouvernementales (OBAPG-RDC) noyau de Kalonge condamne avec amertume des tracasseries dont sont victimes les passagers et habitants riverains du Parc National de Kahuzi Biega (PNKB) au Sud-Kivu dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Cette structure citoyenne l’a signifié dans une lettre adressée aux chef du site du PNKB et directeur provincial de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ( ICCN) dont une copie est parvenue à la rédaction de Jambordc.info ce jeudi 07 janvier 2020.

Selon l’esprit de cette lettre, c’est depuis un temps que la population est victime des tracasseries de la part des gardes Parc qui exigent à toute personne étant véhiculée ou à pied qui passe actuellement aux postes de Tshivanga et Kahuzi, un paiement de 1000 à 2000 francs congolais voir plus, sous prétexte qu’ils auraient plus de dix mois impayés.

« Ces gardes Parc, souvent en état d’ivresse fouettent et torturent tout celui qui refuse de donner de l’argent exigé, ce qui est révoltant.(…) Eu égard à ce qui précède, étant donné la gravité de cette situation, nous vous demandons Monsieur le directeur et chef de site du PNKB de vous impliquer dans cette question et trouver des solutions idoines dans l’extrême urgence et cela avant que le pire n’arrive », peut-on lire dans cette lettre signée par Lucien Kabungulu, militant d’OBAPG/RDC noyau de Kalonge.

Dans cette même communication, ce mouvement citoyen invite également les autorités et les responsables du parc à trouver une solution durable dans l’urgence. Ceci pour prévenir selon lui, cette situation qui risque de s’embraser dans une région en proie à des multiples conflits.

Il sied de noter que c’est depuis ‘e 24 décembre de l’année passée que ses éco gardes qui réclament dix mois impayés de leur prime, ont érigé des barricades bloquant ainsi l’entrée du PNKB, soulignent nos sources. Une situation qui a obligé la Radio environnementale Gorilla FM qui émet dans le quartier général du parc d’arrêter momentannément ses activités quotidiennes depuis cette date du 24 décembre. Plus d’un observateur décrie cette situation dont la solution urgente s’impose.

Moïse Aganze

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