Sud-Kivu : Me Justin Bahirwe prêt à représenter la province à la chambre haute du parlement

Les élections des sénateurs prévues en mars prochains sont attendues dans les provinces de la République Démocratique du Congo, après celles de la présidentielle, législatives nationales et provinciales tenues le 30 décembre dernier.  Au Sud-Kivu, parmi les 44 candidatures sénatoriales réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), on trouve celle de Maître Justin Bahirwe,  Avocat au barreau de Bukavu et Coordonnateur national de l’organisation SOS Information juridique multisectorielle (IJM) ; qui dévoile ses priorités pour la province et pour le pays une fois élu.

 Dans un entretien avec Jambordc.info, Justin Bahirwe se dit motivé par sa maitrise des multiples défis que connait la province, parmi lesquels, les lois sur les ASBL, sur les manifestations publiques, sur les défenseurs des droits humains, les lois contre le terrorisme, sur la liberté de presse et sur l’injustice sociale qui demandent des solutions urgentes pour le décollage de la province.

« Parce que les sénateurs représentent les provinces, pour le Sud-Kivu, une fois élu, je devrais non seulement jouer le rôle ordinaire du sénateur comme tout parlementaire, en votant des lois, contrôler le gouvernement et les établissements d’utilité publique, mais aussi je devrais être là comme un émissaire de la province qui devra veiller sur les projets de développement qui doivent bénéficier au Sud-Kivu », affirme-t-il.

 Accompagné par Me Néné Bintu, comme première colistière et Mr Serge Namirha comme deuxième colistier, Me Justin Bahirwe dit être incité par le désir du changement exprimé par la population à la base lors des élections du 30 décembre 2018 qui a poussé à la composition d’une nouvelle Assemblée provinciale, Me Justin Bahirwe s’estime être à mesure d’apporter des solutions aux problèmes que connaît la province, si les députés lui apportent la confiance en élisant aux élections prochaines.

Nous sommes en face des députés qui aspirent au changement et qui doivent l’exprimer ces élections. (…) On est en face de l’histoire et c’est le moment d’aider notre province qui a tant souffert, alors qu’elle a des dignes fils et filles qui sont capables de la relever. Au travers le changement exprimé par le ma population dans les députés, on veut aussi les voir exactement ne pas décevoir leurs bases», exhorte notre source.

Signalons que les élections sénatoriales sont prévues en dates du 14 mars prochain selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sur toute l’étendue du territoire national.

Elie Bigaba

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