Les femmes de la République Démocratique du Congo et celles de la province du Sud-Kivu en particulier sont victimes des stéréotypes liés à des coutumes rétrogradent. Ceci réduit leur chance à la participation de gestion à la chose publique et à la vie sociopolitique.
C’est dans le cadre de la promotion du genre que nous avons opté de réaliser un reportage portant sur les stéréotypés comme étant une barrière pour que la femme du Sud-Kivu accède aux postes de prise de décision dans les institutions publiques en province du Sud-Kivu et même au niveau national; et ceci va nous pousser à savoir pourquoi au 21ème siècle les femmes de la province du Sud-Kivu sont encore aux stéréotypes et ceux-ci est la cause principale pour laquelle elles sont pas motivées pour participer à la vie sociopolitique dans la province du Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier.
C’est ainsi que nous sommes partie à la rencontre des certaines femmes vivant dans la province du Sud-Kivu, dans la ville de Bukavu qui se sont exprimées en ces termes à la question suivante
Comment les stéréotypes collés à la femme constituent un frein pour sa participation ou son accession au poste de prise de décision dans des institutions politique au niveau provincial et même national.
Contacter à ce sujet Madame Bethléem Makombo Professeur de français à l’école d’application de l’ISP Bukavu et ancienne candidate à la députation nationale dans la circonscription électorale ville de Bukavu fait savoir que sa première expérience politique n’a pas été rose .
«Pour ma première expérience dans la vie politique j’étais victime des stéréotypes et plusieurs discriminations en tant que femme d’abord dans ma communauté et la société pendant la période de campagne électorale 2023/2024 ça n’a pas été facile parce que selon moi la communauté n’a pas confiance aux compétences de la femme et une fois qu’une femme se présente comme étant ou voulant embrasser la carrière politique elle est directement traitée de prostituer ou de femme à mœurs légère et cela à cause des idées ou coutumes ancestrales et ceci fait à ce que quand tu veux parler à une communauté donnée tu trouves que ce sont les femmes qui commencent par se désintéressée du discours lorsqu’il s’agit d’une femme qui veut leurs parler de ses ambitions sur l’avenir politique du pays ou de la province du Sud-Kivu et cela est encouragé par la plus part des hommes qui ne veulent pas l’émancipation de la femme et pourtant nous avons des textes légaux qui donnent les droits à l’homme et à la femme pour participer à la gestion de la chose publique pour le bien être de la communauté qui est composée des hommes et des femmes, ».
Pour cela, je pense que les organisations qui prônent la promotion du genre et la promotion des droits des femmes et jeunes fille doivent encore fournir beaucoup d’efforts dans la sensibilisation de la communauté sur les atouts de la femmes dans la gestion de la vie sociopolitique et aussi les femmes doivent prendre conscience et démontrer à la face du monde de quoi elle est capable en occupant des places dans des institutions politique dans la province et même au niveau national.
Elle termine en disant qu’elle est déterminée à lutter pour que la femme et la jeune fille du Sud-Kivu soit capable d’assumer les postes au sein de la classe politique parce que celle -ci est capable d’organisée la vie de la population qui a longtemps vécu dans la démagogie et l’égoïsme de l’homme.
De sa part; Madame Didiene Mwati qui aussi avait postulée aux élections de 2023 au poste du conseiller communal mais qui n’a pas été élue lors des élections mais qui a accepté de nous parler des défis auxquels elle a fait face entant que femme voulant servir son pays à travers sa participation à la gestion de la commune de Kadutu dans la province du Sud-Kivu; celle-ci exhorte les femmes et les hommes de la province du Sud-Kivu à ne pas vouloir à tout moment décourager la femme quand elle veut embrasser la carrière politique parce que celle-ci a des atouts et compétences comme l’homme pour exercer le fonctions politiques.
Elle poursuit en disant que les femmes doivent se soutenir entre eux pour mener une lutte d’ensemble afin d’aboutir à des bons résultats dans la quête de l’émancipation de la femme de la République Démocratique du Congo en général et la province du Sud-Kivu en particulier.
De son côté Madame Solange Lwashiga l’une des grandes militantes de la promotion des droits de la femme au Sud-Kivu, nous a dit que pour que la femme puisse se détacher des stéréotypes et coutumes rétrogrades il faut que chaque famille commence à éduquer les enfants dès le bas âge sur l’égalité du genre et donner la même chance aux enfants pour l’éducation intellectuelle et professionnelle, ainsi la parité et l’égalité entre homme et femme sera possible pour les générations avenir.
En sommes, nous pouvons dire que malgré l’existence des différents textes légaux notamment la constitution de la RDC à son article 14, la résolution 1325 et d’autres qui donnent à la femme les mêmes droits et devoirs dans l’exercices des fonctions professionnelles ,la femme de la province du Sud-Kivu n’a pas encore pris conscience de ce dont elle est capable et celle-ci doit être sensibilisée sur ses droits et devoirs qui évoluent et elle doit lutter pour arracher ses droits en se dépassant des stéréotypes et coutumes ancestrales qui la retiennent encore dans l’ignorance de ses droit et devoir patriote.
ANGELE KALULU