Sud-Kivu : « Les médias en ligne doivent informer, éduquer et offrir une citoyenneté numérique… », Prof Luc Henkinbrant


Amener les opérateurs du secteur des médias en ligne à réfléchir sur les droits et devoirs de ce nouveau support de l’information, c’est l’un des objectifs du forum communautaire organisé par l’organisation Journalistes pour la promotion de la démocratie et de droits, JPDDH et le Réseau des médias en ligne dans les grands-lacs, REMEL-GL, ce vendredi 18 octobre 2019.


Participant à ce forum, le professeur Luc Henkinbrant indique que présentement les médias en ligne constituent un créneau indispensable de l’information par son accessibilité gracieuse. Ce nouveau secteur de renseignement devrait cependant bien jouer son rôle dans le processus de démocratisation et dans la surveillance de la bonne gouvernance.
« Je crois que c’est important de réunir les médias en ligne, les médias du vingt et unième siècle avec les partenaires, les autorités, les agences de sécurité parce que les médias en ligne ont un grand rôle dans le processus de démocratisation et dans la surveillance de la bonne gouvernance », indique-t-il.

Grâce à la nouvelle technologie les médias en ligne atteignent un nombre considérable de personnes qui accèdent à l’information comparativement à la presse écrite traditionnelle. Loin d’être uniquement informatifs les médias en ligne devraient également offrir une citoyenneté numérique.
« Aujourd’hui grâce aux smartphones qui se répandent de plus en plus, il y a l’internet qui dévient facilement accessible. Ça fait des milliers des personnes qui sont touchées par le biais des médias en ligne, qui jouent un très grand rôle de les informer, les mobiliser, aussi de les éduquer mais surtout offrir ce qu’on appelle la citoyenneté numérique, c’est-à-dire, la possibilité pour les citoyennes et citoyens d’interpeller le pouvoir publique grâce aux médias en ligne, aux réseaux sociaux », poursuit-t-il.


Les opérateurs de ces médias devraient s’impliquer et s’appliquer à une autorégulation pour régler certains problèmes à l’interne avant d’en revenir à l’Etat.
« Actuellement tout cela se développe de manière improvisée, un peu anarchique avec un certain nombre de problèmes comme par exemple la diffusion des fake news, fausses informations. Ça implique que les opérateurs de ce secteur s’appliquent à s’autoréguler que d’être régulé par les autorités », a-t-il conclu.

Une charte à été signée à l’issue de ce consortium sur l’impact des médias en ligne et la consolidation de la démocratie en République démocratique du Congo. Ce forum avait réuni différents acteurs du secteur des médias entre autres journalistes, défenseurs des droits de l’hommes et agents de sécurité à l’Ecole technique de journalisme, ETJ, ce vendredi 18 Octobre 2019.

Alpher Kalala

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