Produire des émissions, des magazines, des articles et reportages qui sensibilisent la population sur la clarification des valeurs à l’égard des avortements et les soins y relatifs ; promouvoir l’article 14 du protocole de Maputo et lutter contre la stigmatisation à l’égard des femmes dans les médias ; sont parmi les engagements pris ce 13 avril par les journalistes de Bukavu, au terme d’une formation sur les techniques de communication en droits à la santé sexuelle et reproductive, organisée par l’organisation « Si Jeunesse Savait, SJS » sous le leadership de la coalition de lutte contre les grossesses non désirées, CGND.
Ils se sont engagé également à contribuer efficacement à la promotion des droits sur la santé sexuelle et reproductive en RDC en général et au Sud-Kivu ; et éradiquer des stigmas à l’égard des bénéficiaires des soins complets et sécurisé d’avortement.
Loni Irenge, l’un des journalistes ayant pris part à cette formation, fait savoir que ces assises lui ont permis non seulement de prendre connaissance des droits de la santé sexuelle, mais aussi et surtout lutter contre les discriminations stéréotypes et des préjugés lors de la rédaction des articles sur cette thématique.
D’autres journalistes, ont souligné que, c’est le moment d’utiliser les normes d’équité et d’équilibre dans le traitement des infos touchant aux êtres humains ; surtout dans les productions des émissions sur les questions liées à la santé sexuelle.
Ces derniers se sont proposés également de travailler dans l’honnêteté, de s’abstenir de porter un jugement, d’éviter l’utilisation du langage ou image susceptible de stigmatiser et d’impliquer le public ciblé.
Signalons que cette formation s’est inscrit dans le cadre du projet Mongongo na Biso 2 ; qui envisage une domestication effective du protocole de Maputo et l’application de son article 14 en RDC.
Elie Bigaba, JRI