Sud-Kivu: les faîtières de la société civile déplorent le manque de volonté dans la mise en œuvre du cessez-le-feu

Les organisations faîtières, plateformes, réseaux , délégués territoriaux et organisations de la société civile du Sud-Kivu, réunis au sein du Cadre de concertation de la société civile déplorent le manque de volonté dans la mise en œuvre effective du cessez-le-feu et autres mesures des confiances contenant dans la déclaration de principes signée à Doha en juillet dernier.

Dans une déclaration rendue publique ce 20 octobre 2025, et exploitée par notre rédaction, ces organisations de la société civile déplorent les restrictions des mouvements des paisibles citoyens sur l’étendue du territoire national, insolent les populations du Kivu de la «patrie et thesaurisant illégalement leurs dûes bancarisées»

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Les acteurs sociaux signataires de ce document montrent qu’il est inconcevable de qualifier les citoyens se trouvant dans les espaces contrôlés par l’AFC/M23 comme des «traîtres»

« Un manque criant de volonté dans la mise en œuvre effective du cessez-le-feu et autres mesures des confiances contenant dans la déclaration des principes de Doha en juillet 2025, le manque de transparence sur les tenants et aboutissants du deal RDC-USA sur les minerais et autres terres rares en contre partie de la sécurité,» ont-ils déploré.

Ces derniers s’interrogent si les citoyens devraient quitter le Kivu pour aller où ! Ils dénoncent la manipulation et la haine derrière ces allégations.

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Ces acteurs sociaux exigent une transparence et une représentativité nationale dans le deal engageant les ressources des « terres de nos ancêtres», tout en s’assurant « s’il s’agit de la sécurité du peuple et non celle du régime politique».

« Dans cette perspective, nous demandons aux USA et d’autres partenaires d’exiger des signaux forts pour la mise en rail du processus électoral pour assurer une alternance paisible en 2028, échéance qui pointe à l’horizon afin d’éviter une simultanéité d’une triple crise politique, sociale et sécuritaire,» recommandent-ils

Il sied de rappeler que cette déclaration intervient dans un contexte tendu en République démocratique du Congo, où les acteurs socio-politiques continuent d’exiger la tenue d’un dialogue inclusif dans le but de trouver une solution aux problèmes que traverse le pays, notamment la crise sécuritaire qui déchire l’Est depuis plus de trois décennies.

Gabriel ACIRUSHOKOLIRE

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