Sud-Kivu : les discours de haine empoisonnent nos sociétés (message)

Ce 18 juin, l’humanité a célébré la Journée internationale de la lutte contre les discours de haine. Cette journée a été commémorée pour la première fois en 2022, après son institution par l’Assemblée générale des Nations-Unies dans le but de lutter contre la discrimination, la xénophobie et les discours de haine dans le monde.

A cet effet, la résolution instituée appelle tous les acteurs à accroître leurs efforts pour lutter contre ce phénomène, conformément au droit international des droits de l’homme.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Selon secrétaire des Nations-Unies, les discours de haine empoisonnent la société. Ils amènent à la violence et aux atrocités qui ont fait les chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité. A l’en croire, les minorités ethniques et religieuses sont souvent les plus touchées, se heurtant à la discrimination, à l’exclusion et aux attaques.

A Bukavu dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo, une zone en proie à la violence sécuritaire, les discours de haine sont aussi utilisés comme une arme de guerre.

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Certaines communautés [ethnies] sont accusées soit à tort ou à raison dans le conflit actuel alimentant la violence actuelle.

Jean-Moro Tubibu, défenseur des droits humains estime qu’un discours de haine ne construit jamais, mais plutôt, la haine appelle à la violence et à la division au sein de la communauté.

Il soutient que cette célébration est une interpellation à ne pas propager les messages haineux, et à la sensibilisation des proches sur l’harmonie, au vivre-ensemble et à la solidarité.

«Cette Journée nous rappelle que nous ne devons pas continuer à propager des discussions de haine. Nous sommes dans la guerre, et la haine est utilisée comme une arme. Elle appelle à une chaîne de violences, elle brise l’harmonie sociale, » a-t-il indiqué.

Cet acteur de la société civile invite les habitants de Bukavu et du Sud-Kivu en général à cultiver la culture de la paix, en baissant tout message incitant à la haine, surtout en cette période où l’Est de la RDC est secoué par une crise sécuritaire alarmante.

Gabriel ACIRUSHOKOLIRE

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