Perturbation de la circulation sur l’axe routier Bukavu-Kavumu ce lundi 21 novembre. Les conducteurs s’insurgeaient contre les tracasseries dont ils sont victimes de la part des policiers de la circulation routière (PCR). Durant une grande partie de la journée, ces conducteurs ont observé une grève pour exiger la cessation de ces tracasseries.
« Pour arriver à Kavumu nous avons plus de quatre postes de PCR et un poste du Fond national d’entretien routier, FONER. A chaque poste il faut payer de l’argent. Même si vous avez tous les documents requis il faut payer au moins 500Fc faute de quoi votre véhicule sera arrêté», se plaint Passy Kulimushi, chauffeur de taxi sur cet axe.

« Parfois ils nous mettent en prison. Ou alors c’est notre personnalité qui est mise en cause : escroc, mauvais chauffeur, … il est temps que les autorités trouvent des mécanismes pour nous permettre de bien exercer notre métier », ajoute Patient Cishibanji, un autre chauffeur de taxi sur cet axe.
Selon ces chauffeurs, ces tracasseries décriées mettent à mal l’exercice de leur métier. Ils demandent à l’autorité de remettre de l’ordre dans le secteur pour leur permettre de mieux exercer leur travail.
« Nous avons du mal à continuer à travailler dans ces conditions. Les agents de la police de circulation nous étouffent avec des tracasseries de tout genre pourtant nous détenons les documents exigés pour exercer notre métier », déclare de son côté Asifiwe Lwaboshi, chauffeur d’un bus exerçant sur le tronçon routier Bukavu- Kavumu.
Cette grève a perturbé le transport toute la journée de ce lundi 21 novembre. Les mouvements entre Bukavu et Kavumu étaient au ralenti faute de transport en commun.
Après un compromis trouvé avec les responsables de la police nationale congolaise, le transport a repris vers 15 heures ce même lundi.
