Le gouverneur du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi vient de signer un arrêté portant fixation des frais de scolarité des élèves dans les écoles publique et privées agréées pour l’année scolaire 2022-2023.
Dans cet arrêté provincial rendu public ce mercredi 05 octobre, l’autorité provinciale indique que comme l’année scolaire 2022-2023 est placée sous le signe de la poursuite des efforts pour la consolidation et la pérennisation de la gratuité, aucun frais ne doit être payé par les parents d’élèves de l’école primaire.
En conséquence, les frais scolaires sont définitivement et totalement supprimés pour les classes du cycle primaire des établissements publics d’enseignement.
En général, le seuil minimum des frais de fonctionnement dans les écoles maternelles et secondaires publiques est fixé à 6000 FC (six mille francs congolais) et le plafond à 150 000 (Cent cinquante mille francs congolais) par trimestre. Ces frais sont fixés en tenant compte des réalités de chaque école.
Ils seront fixés de commun accord par les parents et les membres du comité de gestion de l’école en Assemblée générale en présence d’un représentant du pouvoir public, conformément aux réalités socio-économiques du milieu et de l’école.
Cet arrêté indique que les frais de minerval sont fixés à 100 FC par élève et par an dans toutes les écoles maternelles et secondaires publiques et privées agréées. Ils sont perçus par le chef d’établissement dès la rentrée scolaire et sont versés dans le compte du fonds de promotion Nationale de l’éducation et de la formation.
Le gouverneur de province précise que les écoles privées agréées ne sont pas concernées par la gratuité de l’enseignement primaire. Il fait savoir que les frais de scolarité dans ces écoles, sont fixés en Assemblée Générale par les promoteurs en concertation avec le comité des parents d’élèves et en présence d’un représentant du pouvoir public.
Dans ce même arrêté, l’autorité provinciale interdit strictement aux chefs d’établissements de percevoir des frais illégaux, faute de quoi ces derniers seront passibles des sanctions disciplinaires et judiciaires.
Moïse Aganze