Plus de 50 humanitaires viennent d’être brévetés après un renforcement de capacité de 16jours dans le projet de l’assistance multisectorielle. La céremonie y afférente a eu lieu ce samedi 04février à Bukavu.
Le coordinateur du consortium UDDA-GIFO RDC qui a organisé ces assises rappelle que ce renforcement des capacités était programme car les agents humanitaires avaient des problèmes sur le plan communicationel avec les partenaires mais aussi avec les communautés bénéficiaires. Mais aussi avec trop de déplacement des populations dans l’Est de la RDC suite aux guerres à repetition et les violences sexuelles et celles basées sur le genre étant toujours d’actualité, le besoin humanitaire n’est pas exclus.
Guy Lwesse, dont nous sommes entrain de parler, se félicite de l’issue de ces assises et espère que les notions apprises seront utiles pour les humanitaires formés.
“Nous pensions que les participants ont eu assez des matières et qu’ils ont bien assimulé. Car si on aurait constaté le contraire, on devrait prolongé la formation. Bref, nos résultats ont été atteints. Nous sommes convaincus qu’ils feront un bon travail là où ils iront travaillé”, s’exprime d’un ton rassurant, Guy Lwese, Coordonateur du consortium UDDA-GIFO RDC.
Les participants quant à eux, ont expliqué qu’ils avaient plusieurs lacunes dans leurs interventions. Mais grâce aux connaissances acquises, ils seront à même à faire du bon travail sur terrain. C’est le cas de Leon Cizungu qui est du centre de recherche Géo-Ecologique, qui a aussi pris part à ces assises.
“Sur le plan technique, nous avions bcp de lacune. Mais ce que nous avions appris, va nous orienter dans les évaluations de nos activités humanitaires même de développement car la formation était multisectorielle. Ces notions nous permettrons aussi de bien orienter nos stratégies d’intervention et notre façon de nous comporter dans la communauté et comment collaborer sans pour autant mener des activités sensibles dans cette communauté. Tout ce que nous cherchons, c’est la cohésion et la participation de tous et atteindre les résultats dans le cadre du projet d’urgence”.
Notons que les participants ont été formé sur cinq module à savoir la communication sociale, genre et développement, les techniques d’enquête, les VSBG, les principes de la démocratie participative et la formation des club de paix et enfin les notions de sensibilité aux conflits.
Joyce K.