Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu à travers sa vice-présidente, Néné Bitu Iragi, décourage d’ores et déjà tous les candidats sénateurs, gouverneurs ainsi que les autorités morales qui affichent déjà des attitudes de corruption envers les députés provinciaux. C’est ce que l’on peut lire dans une déclaration rendue publique ce lundi 4 mars, dont JamboFm se procuré une copie.
Au regard de multiples difficultés que connaît la province du Sud-Kivu depuis ces dernières années, le bureau de coordination demande à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de prendre toutes les dispositions possibles pour qu’aucun électeur n’entre dans l’urne le jour du vote avec un téléphone, et cela sans exception.
Ceci dans le but de garantir le respect de la loi électorale, en ce qui concerne le secret du vote.
Revenant sur le profil d’un bon gouverneur ou sénateur, Néné Bitu cite notamment, la connaissance des réalités profondes de 8 territoires, avoir vécu les cinq dernières années au Sud-Kivu, avoir un niveau d’instruction et des capacités acceptables pour analyser et comprendre les lois, non corrupteur ou non corruptrice et bien d’autres.
Cette actrice de la société civile recommande aux élus de signer un contrat social à l’issue d’un dialogue avec les députés et la société civile, outil estime-t-elle, qui servira de base à évaluer sa recevabilité envers la province du Sud-Kivu .
Outre, elle demande à la CENI de ne plus accorder une troisième rallonge de dépôt de candidatures après le 8 mars prochain et de prévoir prochainement des sanctions dans la mesure d’application de la loi électorale aux candidats qui continueront à violer le calendrier électoral dans le but de retarder le processus.
Joseph ROLD