« L’agriculture pour la femme rurale est un facteur qui lui permet de se rendre autonome et de se distinguer dans son milieu, mais aussi de répondre indépendamment à ses besoins vitaux ». Propos d’une femme cultivatrice de Nyangezi en territoire de Walungu au Sud-Kivu, Madame Faida Bahwinja dans un échange avec un reporter de jambordc.info, ceci en marge de la célébration du mois dédié aux droits des femmes.
Cette dernière qui s’est exprimée dans le cadre de la journée Internationale de la femme rurale, fait savoir que l’agriculture l’aide à survenir à plusieurs besoins de sa propre famille et constitue pour elle une garantie.
« (…) Je suis cultivatrice, je cultive les haricots, sorgho, manioc, aubergine, etc. Ce genre de culture aide nombreuses personnes membres de ma famille lors de la récolte. Je célèbre cette journée internationale de la femme rurale avec courage et force. Une journée qui montre le bien fondé du travail que nous faisons, le travail des champs », a-t-elle expliqué.
Faida fait savoir que ce travail est non seulement important, mais aussi très bénéfique surtout pendant la période de récolte. Elle indique que grâce à cette culture, les soins de ses enfants et leur scolarisation sont rassurés.
Cette femme rurale et battante ajoute que ses travaux champêtres, affirment aussi sa garantie en denrées alimentaires. Ceci avant d’augmenter que lorsqu’elle a cultivé, elle et toute sa famille ne peuvent pas mourir de faim peu importe les intempéries saisonnières auxquelles elle se heurte.
Ainsi, elle invite d’autres femmes de ne pas croiser les bras, mais plutôt de toujours travailler pour leur indépendance financière.
Il sied de rappeler que la journée internationale de la femme rurale célébrée le 15 mars de chaque année, accorde un ajout à la nécessité de la journée du 8 mars, une journée internationale de droits des femmes.
Francine Cikezo