Sud-Kivu : La Société civile exige au président de la République de libérer le processus politique

Dans une lettre ouverte au Président de la République, les organisations membres de la Société civile du Sud-Kivu se disent préoccupées par la situation politique, sociale, économique et sécuritaire actuelle au pays.

Sur le plan politique, la société civile s’indigne de la non-application de l’Accord politique du 31 décembre dernier quant  à la décrispation du climat politique mais aussi de l’installation hypothétique du CNSA, organe jugé majeur dans l’accompagnement du processus électoral.

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Cette structure citoyenne déplore également les déclarations des hommes politiques de l’Opposition et de la Majorité frisant la provocation à la nation. Elle cite, par exemple, l’appelle des politiciens véreux à l’idée du référendum en lieu et place des élections, pourtant, attendues urgemment par le peuple congolais.

S’agissant de la sécurité, la réactivation des groupes armés, la mauvaise gestion des flux migratoires en province, les assassinats ciblés, le kidnapping et la circulation des armes légères dans la province et à l’Est du pays, sont des faits qui fâchent la population du Sud-Kivu.

Quant à la situation socio-économique, l’inflation galopante sur le marché, l’insécurité financière des épargnants, le chevauchement et redondance des taxes, avec beaucoup d’autres facteurs détériorent la vie socio-économique de la population.

Le Bureau de coordination de la Société civile du Sud-Kivu a formulé des recommandations au Président de la République en vue d’améliorer la gouvernance en RDCongo.

«Nous vous recommandons d’user de tout votre pouvoir discrétionnaire et de vos prérogatives constitutionnelles afin de libérer le processus politique en vue de l’organisation  des élections d’ici décembre 2017. De doter les forces de sécurité nationales des moyens logistiques nécessaires pour neutraliser tous les groupes armés. De ne pas décliner les opportunités qu’offrent les partenaires tant intérieurs qu’extérieurs à disponibiliser les ressources conséquentes en vue de l’organisation  des élections des élections pour une alternance démocratique apaisée. De prendre des mesures urgentes en vue d’arrêter l’inflation galopante et de lutter contre le chômage endémique et généralisé », a lu, Patient Bashombe, président du Bureau de Coordination, lors d’un point de presse tenu ce 11 juillet à son bureau.

Jean-Marie Mulume

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