Investi ce mardi 11 juin 2019 par les députés provinciaux, le gouverneur de province et son gouvernement se sont fixés plusieurs axes stratégiques pour faire décoller le Sud-Kivu, parmi lesquels le plan de sécurité et de la paix. Ainsi, dans la présentation du programme d’action, le gouverneur de province a insisté sur la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la province.
Dans son discours programme, ce dernier a fait savoir que dans une courte durée, soit ses 100 premiers jours, son gouvernement pourra restaurer à quatre le nombre des services habilités à travailler aux postes frontaliers.
Nos sources ajoutent qu’elles vont instaurer des patrouilles diurnes et nocturnes mixtes entre la PNC et les FARDC et positionner les policiers à des points les plus chauds de la ville.
« Nous allons supprimer les barrières illégales sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu ; réglementer la circulation routière dans nos principaux centres urbains et renforcer les capacités de la police de circulation routière dans ce domaine », affirme le nouveau gouverneur de province.
Dans le même axe de sécurité et de la paix, à court terme, soit 12 mois, ce gouvernement entreprend un plaidoyer auprès de l’autorité nationale compétente pour le déploiement des services de sécurités dans tous les coins et traquer les groupes armés nationaux présentant dans la province du Sud-Kivu.
Pour y arriver, le nouveau patron de la province, compte dans l’exercice de son mandat, sensibiliser les chefs rebelles en vue d’abandonner les armes et d’intégrer la vie civile et mener un plaidoyer et un lobbying auprès du pouvoir central afin de contraindre et de neutraliser tous ceux qui ne choisiront pas le schéma de la paix.
Elie Bigaba, JRI
Mais il a oubliait le vrai fléau qui est le Chaumage!?
TRAQUER LES REBELLES ET LES SENSIBILISER EN MEME TEMPS, C’EST FAIRE QUELQUE CHOSE ET SON CONTRAIRE A LA FOIS, ET CELA COMPORTE LES PREMICES DE LA GUERRE. CELA EST D’AUTANT SOUTENABLE QUE LE GOUVERNEUR INSISTE SUR LA PAIX ET LA SECURITE EN VISANT RECOURIR AU GOUVERNEMENT NATIONAL POUR DEPLOYER DES AGENTS A PARTIR DE KINSHASA, COMME SI LA PROVINCE N’EN AVAIT ASSEZ. CE NE SONT PAS CES REBELLES QUI SONT A LA BASE DE TOUS LES CORPS HUMAINS SANS VIE QU’ON RAMASSE REGULIEREMENT DANS NOS TROIS COMMUNES, NI A MWENGA … ET MOINS ENCORE DE CEUX-LA QUI SONT FUSILLES DANS LEUR PROPRES MAISONS. C’EST UNE MANIERE DE NOUS DIRE QUE PNC, FARDC ET MONUSCO ONT ECHOUE LOCALEMENT, ALORS IL FAUT L’INTERVENTION DE LA CAPITALE? NON, CA C’EST LA GUERRE. LES PATROUILLES NOCTURNES DE PNC+FARDC NE SONT PAS UNE NOUVEAUTE. CA SE FAIT TOUJOURS ET LES GENS NE CESSENT D’ETRE ASSASSINES SANS RETRACER LES ASSASSINS. TRAVAILLEZ PLUTOT SUR LE MORAL ET CONSCIENCE PROFESSIONNELLE DES AGENTS DE SECURITE ET DE LA JUSTICE, ET IL Y AURA UN CHANGEMENT.