Des barrières illégales à caractère payant, érigées sur la route nationale numéro 5, sur l’axe Kawizi et Sange, dans le territoire d’Uvira (Sud-Kivu) viseraient particulièrement des membres de la communauté «Bashi». Une situation que dénonce la Nouvelle société civile Congolaise (NSCC), à travers son coordonnateur provincial, joint par notre rédaction ce mercredi 8 octobre.
L’organisation exprime sa vive indignation face à ces tracasseries et extorsions dont sont victimes les citoyens, notamment des membres de la communauté Bashi, commises par certains individus se réclamant des Wazalendo dans la plaine de la Ruzizi.
Selon cet activiste des droits humains, ces agissements menacent la paix et la cohésion sociale.
« Ces agissements, devenus monnaie courante, menacent directement la cohésion sociale dans cette région déjà fragilisée,» indique-t-il.
Face à ces violations de droits humains, la Nouvelle société civile Congolaise, coordination du Sud-Kivu à Uvira, appelle les autorités à agir rapidement.
« Aux autorités territoriales de convoquer une réunion urgente du Conseil de sécurité pour mettre fin à ces pratiques ; aux autorités provinciales d’ouvrir un dialogue direct avec les responsables des Wazalendo opérant dans la zone, » poursuit notre source.
Dans une déclaration signée le 6 octobre, cette structure citoyenne indique que certains individus se réclamant des Wazalendo ont installé des barrières payantes illégales sous prétexte de rechercher le « Mushi ».
« La vie des citoyens de la plaine est en danger. Si aucune mesure n’est prise, des actions citoyennes seront envisagées pour mettre fin à ces actes barbares, » averti le coordonnateur de la NSCC, soulignant que cette situation est intolérable.
Juvénal MUTAKATO


