Les jeunes filles et garçons délégués des organisations locales viennent de s’engager pour la promotion des droits humains dans leur milieu respectif. Ils ont pris cet engagement au terme d’un atelier de renforcement des capacités sur le monitoring et le plaidoyer en faveur des droits humains, organisé par Karibu jeunesse nouvelle, KJN du 06 au 07 novembre 2020 à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Occasion pour cette organisation de formuler plusieurs recommandations visant à promouvoir les droits de l’homme.
A cette occasion, une déclaration finale a été produite par les organisateurs de cet atelier et les participants, ceci pour amener les autorités à prendre des engagements pour la promotion des droits humains en province.
Dans cette déclaration lue par la présidente de KJN, Madame Jolly Kamuntu, il a été demandé au gouvernement congolais à élaborer une politique nationale en matière des poursuites des crimes graves et des violations des droits de l’homme.
« Nous recommandons au gouvernement de s’engager courageusement pour une politique responsable et respectueuse des droits de l’homme. (…) De suivre sans relâche et mettre en application sans faille les recommandations formulées lors de la tenue des Etats généraux de la justice à Kinshasa en mai 2015 », peut-on lire dans cette déclaration.
Dans ce même document, Karibu jeunesse nouvelle a recommandé au parlement de donner une place de choix dans les discutions, débats parlementaires et vote des budgets aux secteurs de la justice, de la police, de l’armée et de la sécurité. Ceci avant de lui demander à voter des lois basées sur le respect, la protection et la promotion des droits de l’homme.
Cette structure a ainsi invité toute la communauté congolaise à prendre connaissance de tous les instruments juridiques relatifs aux droits de l’homme et s’en approprier le contenu afin de combattre toute forme de violation.
Karibu jeunesse nouvelle, KJN demande à cet effet la communauté de dénoncer tous les cas de violations des droits de l’homme devant l’autorité de justice du ressort.
Elie Bigaba, JRI