Sud-Kivu/Dossier Coopec : Les victimes exigent l’implication du Chef de l’Etat

Après plusieurs revendications depuis plus de trois ans de l’escroquerie d’argent par certaines coopératives d’épargne de la ville de Bukavu, les victimes de cette escroquerie viennent de passer à d’autres actions dont la marche pacifique organisée ce 24 mai 2019. Parmi les revendications de ces victimes, on note la réclamation de leurs sommes d’argent longtemps perdu dans des institutions de micro finance de la place.

D’après la Nouvelle dynamique  de la société civile, qui accompagne ces victimes, les efforts fournis par ces victimes à travers leur comité de crise, aucune solution n’a pu être accordée à ce problème.

« C’est depuis l’année 2013 que des milieu de membre de la COOPEC Imara ont été victimes d’une escroquerie bien organisée de la part des dirigeants de cette institution. Cette situation a privé plus ou moins douze mille personnes de toutes leurs épargnes, leur seul moyen de subsistance, estimées à près de douze millions de dollars américains (…) c’est dans une situation de malaise social général et généralise que se trouvent actuellement toutes ces familles victimes de cette escroquerie dont les conséquences collatérales ne cessent de se produire du jour au lendemain», s’indigne Jean-Chrysostome Kijana, président de la NDSCI-RDC

De leur part, ces victimes demandent au chef de l’état, Felix Tshisekedi, étant un combattant de la démocratie et d’un état de droit, de s’impliquer dans cette situation qui handicape économiquement et même moralement leurs familles.

« Nous pensons que le président de la république va tenir à cœur notre problème qui entre d’une manière ou d’une autre dans ses promesses de campagne parmi lesquelles se trouve la lutte contre l’impunité et de rétablissement de l’état de droit. Nous savons que ce ne pas une faveur. C’est de notre droit de réclamer notre argent, chose que nous faisons des années durant sans suite. Nous espérons qu’avec vous monsieur le président, nous serons tous remis dans nos droits ».

En rappel, c’est en 2016 que d’autres institutions de micro finances ont connu le même sort que COOPEC Imara. Il s’agit de la mutuelle d’épargne et de crédit de Bukavu (MECREBU) et ses agences dont Nyawera, Muhanzi, Kadutu, Bagira, essence, Kavumu et Coopec Nyawera.

Signalons que la marche de revendication de ces victimes est parti de la place Major Vangu, avec comme chute le gouvernorat de province, où un mémorandum a été déposé auprès du vice-gouverneur Marc Malago.

Rachel Rugarabura

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