En sit-in devant le palais de Justice de Bukavu depuis la matinée de ce vendredi 26 janvier, les professionnels des médias protestent contre l’incarcération d’une de leur, Iranga Nshombo en prison depuis deux jours.
Au visage renfrogné, les journalistes exhibent des messages de soutien à leur consœur. « Je suis Iranga, deux jours en prison, journaliste en danger, Free Iranga, Libérez Iranga, non aux listes diffamatoires ».
La victime est reprochée d’avoir consigné sur son compte facebook qu’elle connaissait des auteurs des « listes diffamatoires qui mettent à nue plusieurs personnalités et habitants de Bukavu sur des sujets sexuels » depuis une semaine, le phénomène « Bundere ».
Déterminés à obtenir la libération de la victime, les chevaliers de la plume sont défavorables à la décision de la Justice de retenir en prison Iranga que de se saisir des auteurs.
Marie-Louise Nsimire