Sud-Kivu : des journalistes arrêtés en juillet, PPI interpelle le gouvernement

Vingt-six (26) nouveaux cas de violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en RDC, en juillet contre 36 documentés au mois de juin 2024, ont été répertoriés par l’organisation Partenariat pour la protection Intégré (PPI) dans son feuillet de monitoring, exploité par la rédaction centrale de JamboFm ce mardi 13 août.

Dans ce rapport, PPI
note le décès d’un journaliste congolais à Kamembe au Rwanda. Celui-ci a été retrouvé mort dans sa résidence dans des circonstances non encore élucidées.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

En province du Sud-Kivu, trois (3) journalistes ont été arrêtés à Baraka dans le territoire de Fizi sur ordre du général autoproclamé William Yakotumba, alors qu’un journaliste est poursuivi en justice par le parquet général de grande instance de Kavumu dans le territoire de Kabare.

Dans le territoire de Walungu, le domicile d’un défenseur de droits humains a été vandalisé par un groupe des jeunes à Kamanyola pendant qu’à Kaziba, dans le même territoire, un autre vit sous menaces de mort de la part d’un groupe armé se réclamant Wazalendo.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Dans la ville-province de Kinshasa, cinq journalistes ont été interpelés par des gens se réclamant des services de renseignement (ANR) alors que ces derniers tentaient d’obtenir une interview avec l’administratrice du stade sur l’état des lieux des infrastructures construites pour les 9ème jeux de la francophonie qui ont eu lieu du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa.

Dans la ville de Kolwezi au Lualaba,1 journaliste a été arrêté et séquestré par la police pour avoir « ralenti le cortège » pendant qu’il garait son véhicule au parking de la chaine de télévision qui l’emploie. A Mbandaka dans la province de l’Equateur, par contre deux (2) journalistes dont un reporter et le directeur de sa radio sont poursuivis en justice.

Suite à ce tableau sombre, PPI recommande au gouvernement congolais de garantir l’ouverture de l’espace civique en encadrant les manifestations et en luttant contre les arrestations intempestives des activistes des droits humains et des journalistes en plein exercice de leur travail.

Joseph Rold

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