La stigmatisation des victimes de viol, plutôt que des auteurs est indéniablement l’un des principaux facteurs de la perpétuation de l’impunité à Bukavu en particulier et dans la province du Sud-Kivu en général. Elle est l’un des obstacles majeurs à l’accès à la justice pour les victimes.
En raison de la stigmatisation, les victimes sont souvent rejetées par leurs maris, leurs familles et leurs communautés. En conséquence, dans beaucoup de cas, les victimes des violences sexuelles préfèrent se taire de peur d’être à nouveau stigmatisées, humiliées, bannies, incriminées ou exclues d’un soutien économique.
Dans le but d’appeler les activistes de droits humains à continuer la sensibilisation pour que les victimes ne soient pas stigmatiser, mais plutôt être réintégrées dans la société, pour leur permettre de toujours dénoncer les auteurs et inviter les autorités congolaises à remettre les victimes dans leurs droits en punissant sévèrement les bourreaux ; nous vous proposons de suivre cette émission produite par l’Ecole Technique de Journalisme de Bukavu, ETJ, avec appui financier de l’organisation Journalistes pour les droits humains, JDH, à travers le Ministère canadien du développement international.
Nous vous souhaitons d’ores et déjà une bonne condition d’écoute en cliquant « play » sur l’élément sonore en dessous de l’image.
Rachel Rugarabura, JR