Des véhicules passent plus de 24 heures sur le tronçon Bukavu-Kamanyola pour atteindre la ville d’Uvira au Sud-Kivu, en dépit des images annonçant le début des travaux de réhabilitation de cette route d’intérêt national, affirme Hypocrate MARUME acteur de la société civile du Sud-Kivu, témoin de la situation.
Dans son tronçon compris entre Ngomo jusqu’à Kamanyola dans le territoire de Walungu, les passagers et les conducteurs des véhicules de transports en commun Bukavu-Uvira-Bujumbura, qui empruntent la route, lancent un cri d’alarme et demandent aux autorités provinciales de fournir des efforts pour réhabiliter cette route.
“La route reste impraticable, des camions chargés en provenance d’Uvira-Bukavu et Bukavu-Uvira passent deux à 3 jours sur ce tronçon suite au délabrement très avancé, ” témoigne Hypocrate MARUME.
Les travaux de la réhabilitation de cette route ont été lancés avec pompe par le ministre national des infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro il y a plus de 3 mois. Mais jusqu’à présent indique notre source, les travaux se sont limités qu’au petit passage de tracteur.
“Aucun travail de la maçonnerie déjà amorcé et lorsqu’il plaît la route devient impraticable sur le tronçon Panzi jusqu’à Nyangezi,” dit-il.
Pour cet acteur social, aucun espoir sur l’aboutissement de ces travaux s’inquiète-t-il. Il renseigne que sur le chantier deux machines sont visibles sur place dont une en panne.
“La société civile a tendance à croire que c’était une fausse promesse durant la campagne électorale car aucune évolution après plus de 3 mois depuis le lancement des travaux,” martèle MARUME.
La société civile pense que durant ce moment où le pays traverse un moment difficile avec un de ses voisins, le gouvernement central devrait mettre un focus sur ce tronçon pour défier l’ennemi naturel de la RDC.
Cet acteur de la société civile du Sud-Kivu demande ainsi des éclaircissements sur le mobile de non avancement des travaux bien que la route soit d’intérêt national.
Rédaction