Sud-Kivu: comment l’usage abusif des mots peut alimenter la violence en période de conflit (scénario)

Depuis l’escalade de la violence armée à l’Est de la République démocratique du Congo, le langage politique et populaire tend à se radicaliser avec des postures manichéennes sans nuances. De plus en plus on voit fleurir dans le débat public l’usage de termes comme « traitres » ou « complices », des mots lourds de sens, qui divisent et polarisent.

A titre illustratif, les personnes vivant dans les zones sous occupation rebelle sont parfois accusées indistinctement d’être des « complices » de ce groupe armé. Certes, il y en a qui ont effectivement choisi de soutenir la rébellion, mais cela ne concerne pas l’ensemble de la population.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Alors, comment analyser cette tendance à désigner des « traitres » ou des « complices », en période de crise ou de conflit ? Quels en sont les conséquences ? Et surtout, comment le recours à ces termes influence le débat public ?

Suivez ce scénario produit par JamboFM 👇

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

 

Juvénal MUTAKATO 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.