Depuis l’escalade de la violence armée à l’Est de la République démocratique du Congo, le langage politique et populaire tend à se radicaliser avec des postures manichéennes sans nuances. De plus en plus on voit fleurir dans le débat public l’usage de termes comme « traitres » ou « complices », des mots lourds de sens, qui divisent et polarisent.
A titre illustratif, les personnes vivant dans les zones sous occupation rebelle sont parfois accusées indistinctement d’être des « complices » de ce groupe armé. Certes, il y en a qui ont effectivement choisi de soutenir la rébellion, mais cela ne concerne pas l’ensemble de la population.
Alors, comment analyser cette tendance à désigner des « traitres » ou des « complices », en période de crise ou de conflit ? Quels en sont les conséquences ? Et surtout, comment le recours à ces termes influence le débat public ?
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Juvénal MUTAKATO


