Sud-Kivu : Cette réaction de l’organisation Mwak face aux messages de haine contre les serveuses étrangères à Bukavu

Depuis un certain temps, les messages de haine circulent sur la toile contre les serveuses étrangères dans les hôtels, boîtes de nuits, bistrots ou restaurants à Bukavu dans la province du Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo.

Les plus ciblées sont des serveuses de la nationalité Burundaise et Rwandaise. Elles sont faussement accusées les runes d’être des espions au profit de leurs pays d’origine et d’autres même sont accusées d’être des vecteurs du virus du sida

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

L’organisation Mwanamke Kesho (Mwak) regrette de voir la circulation de ces messages qui n’ont pas des preuves moins encore une crédibilité.

Dans une déclaration rendue public ce jeudi 04 Avril 2022, cette organisation de défense des droits des femmes et jeunes filles demande que les auteurs de ces messages soient poursuivis pour cette imputation dommageable et pour ces accusations sans fondements.

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« D’après un message publié sur Facebook par un internaute congolais vivant aux Etats-Unis, et qui a été relayé dans plusieurs groupes WhatsApp, que ces filles rwandaises et Burundaises seraient des grands « distributeurs » du Sida en Province. Cette affirmation que nous étant une organisation
de promotion et de protection des droits des jeunes filles en République démocratique du Congo considérons de très grave. Non seulement il terni l’image de la jeune femme, mais il est aussi susceptible d’accroitre des violences basées sur le genre à l’encontre de ces filles à la recherche de la survie »,
Peut-on lire dans cette déclaration de Mwak signée par sa coordinatrice Grâce Maroy Malaika.

Et d’ajouter:

« N’étant pas médecin et n’ayant aucune preuve, le chroniqueur ne devrait pas faire des affirmations infondées et sans preuve, Cela est perçue comme une autre forme de violence basée sur le genre et serait à la base de la recrudescence des conflits et tensions entre communautés. Nous condamnons avec la dernière énergie ces propos. cela relève de la responsabilité des autorités administratives et sanitaires de fournir des enquêtes et des informations quant à ce. Nous appelons les uns et les autres à s’abstenir de propager des messages pouvant susciter la haine entre communautés »,
Poursuit ce document.

De Don

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