Les besoins médico-humanitaires ont augmenté pour les populations touchées par le conflit dans la partie Est de la République démocratique du Congo, a alerté ce lundi 24 mars, l’organisation internationale Médecins sans frontières (MSF).
MSF indique par exemple, que dans la région sud du Sud-Kivu, l’organisation dit soutenir la zone de santé de Nyangezi située à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bukavu en territoire de Walungu, dans le but d’améliorer l’accès aux soins dans ce contexte sécuritaire instable.
Cinq structures de santé notamment Kamanyola, Kambara, Kasheli, Kaboya et Mulira ont reçu des intrants pour la prise en charge des patients atteints de paludisme, de maladies diarrhéiques, d’infections respiratoires et d’infections sexuellement transmissibles, à l’exception du VIH/Sida.
L’hôpital général de Kamanyola, quant à lui, a été approvisionné pour traiter les cas compliqués chez les enfants de moins de 15 ans et les femmes enceintes référés depuis ces cinq structures médicales, précise l’organisation Médecin sans frontières dans un communiqué.
Rédaction