Le ministère de l’intérieur a démenti mardi 4 novembre, les informations prétendant « qu’une taxe supplémentaire de 30 dollars américains serait ajoutée aux frais du Go Pass» payés par les voyageurs transitant par l’aéroport international de Ndjili.
Un officiel du ministère de l’intérieur cité par l’Agence congolaise de presse (ACP) a nié ces informations.
« Contrairement aux fausses allégations relayées par les ennemis de la République, le gouvernement n’a instauré aucune nouvelle taxe. Il s’agit d’une redevance sécuritaire, perçue par les compagnies aériennes opérant en RDC sous code IATA. Les passagers nationaux ne paient pas cette redevance, et les voyageurs à destination de l’étranger n’auront aucun supplément à payer, » écrit l’ACP qui cite cet officiel.
Le même responsable a précisé que cette redevance existe déjà et concerne notamment les services de la DGM et de la RVA. Elle a toujours été intégrée dans le prix du billet d’avion via le système de l’IATA. La nouveauté consiste à digitaliser la collecte à travers une société spécialisée, afin d’assurer une meilleure traçabilité.
Ce dispositif sera progressivement déployé dans les aéroports internationaux, postes frontaliers et ports du pays.
Selon des informations qui ont circulé dans les réseaux sociaux depuis le matin, le gouvernement congolais a instauré une nouvelle taxe aéroportuaire baptisée « redevance de sécurité», exigible pour tous les passagers des vols commerciaux, au départ comme à l’arrivée des aéroports internationaux de la République démocratique du Congo.
Cette mesure découle d’un contrat signé entre le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Shabani Lukoo, et la société américaine LLC, un document devenu viral sur les réseaux sociaux depuis ce lundi 3 novembre dans l’après-midi.
Cette fausse information faisait croire que chaque voyageur devra désormais s’acquitter d’un montant de 30 dollars américains par trajet, en plus du Go-Pass fixé à 55 dollars, portant ainsi le coût total des redevances aéroportuaires à 85 dollars par voyage.
La diffusion de cette information a suscité de vives réactions : certains dénonçaient une charge supplémentaire pour les passagers, tandis que d’autres s’interrogeaient sur la transparence dans la gestion de cette nouvelle redevance.
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