RDC : Me Justin Bahirwe présente l’évolution des droits civils et politiques au conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève

Tenue du 1er au 5 avril 2019 à Genève, la pré session du 3ème cycle de l’Examen périodique universel de la RDC au conseil des droits de l’homme des Nations Unies ; a servie  du cadre d’évaluation des droits civils et politiques pour la synergie de 40 organisations de la société civile travaillant sur les questions des droits humains. Opportunité pour Maître Justin Bahirwe, porte-parole de cette synergie et Coordonnateur de SOS IJM (Information juridique multisectorielle), de revenir sur le progrès observé, les défis qui restent à relever et des recommandations à appliquer pour le respect des droits civils et politiques en RDC.

En rapport avec les questions liées à la participation aux affaires publiques, la restriction de l’espace civique, l’amélioration des conditions de travail des défenseurs de droits humains (DDH), les conditions de détention et la lutte contre la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants ; cette synergie note des avancées sur l’étendue du territoire national.

« L’existence d’une proposition de loi relative à la protection des DDH et d’un édit portant protection des DDH et des journalistes au Sud-Kivu ; la réhabilitation de la prison de Luzumu aux standards internationaux ; la timide vulgarisation de la loi criminalisant la torture en début 2015 mais aussi l’organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales»; sont parmi les avancées que l’on peut lire dans le rapport établie par cette synergie.

Présenté par son porte-parole, Me Justin Bahirwe, ce rapport note des défis à relever par la RDC pour les questions liées aux droits civils et politiques. Il s’agit du blocage de la loi sur les manifestations publiques par la présidence de la République ; l’absence des inspections par les magistrats et contrôles systématiques des autres institutions ainsi que l’absence de la crédibilité et de la transparence du processus électoral.

Au regard de tous ces défis, cette synergie fournie plusieurs recommandations parmi lesquelles, la création d’une commission mixte (justice, parlement, gouvernement et société civile) sur l’organisation des élections et le processus de l’acquisition de la machine à voter par le bureau actuel de la CENI ; la création à court terme de comités mixtes de suivi permanent des conditions carcérales comprenant les membres des organisations de la société civile, et l’intensification de la vulgarisation de la loi portant criminalisation de la torture et la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.

Elie Bigaba, JRI

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