L’impunité est entre autres l’une des causes encourageant la corruption en République démocratique du Congo, a estimé Jean-Chrystome Kijana, président national de la Nouvelle dynamique de société civile (NDSCI), lors d’une interview nous accordée ce mercredi 11 décembre.
Pour cet acteur de la société civile, la corruption est une épine dorsale à la base de tout retard de développement, essor et émergence du pays.
S’agissant de l’état de lieu de la corruption en RDC en marge de la journée internationale de lutte contre la corruption ce 9 décembre, Jean-Chrystome Kijana indique que la situation est caractérisée aujourd’hui par le détournement de deniers publics et autres anti-valeurs. Et le seul moyen de lutter contre ce fléau serait de lutter contre l’impunité.
« La corruption aujourd’hui constitue l’épine dorsale qui est entrain de bloquer tout développement, essor et tout émergence de notre pays. Nous pouvons le dire clairement que la République démocratique du Congo s’il y a des causes qui font que notre pays se trouve dans cette situation aujourd’hui, parmi les causes il y a la corruption, le détournement des deniers publics ; pour quitter cette situation il n’y a pas trois, quatre remèdes, le seul remède ça serait de lutter contre l’impunité, » a indiqué Jean-Chrystome Kijana.
Il recommande à l’occasion aux instances habilitées à dire le droit, à ces instances à rendre la justice, qu’on subisse la rigueur de la loi.
Disons que la corruption est un phénomène social, politique et économique complexe, qui touche tous les pays. Elle sape les institutions démocratiques, ralentit le développement économique et contribue à l’instabilité gouvernementale.
Cette journée est observée à travers le monde le 9 décembre chaque année depuis l’adoption de la convention des Nations Unies contre la corruption le 31 octobre 2023, pour attirer l’attention du public sur les problématiques de lutte contre la corruption.
Nelson Kitumaini (stagiaire)