Malgré les efforts fournis depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi à la tête de la République démocratique du Congo, la situation des droits de l’homme reste très préoccupante, particulièrement à l’Est du pays. C’est ce qu’a reconnu la ministre des droits humains en marge de la commémoration ce 10 décembre du 76ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.
A cette occasion, un collectif des organisations de défense des droits de l’homme a dressé un tableau sombre des violations des libertés et des droits fondamentaux des citoyens, notamment des enlèvements, des arrestations arbitraires, de cas de torture physique et morale, la répression des manifestations pacifiques et tant d’autres abus.
En réaction à ces ONG de défense des droits de l’homme, la ministre ayant en charge ce porte feuille dans ses attributions, Chantal Chambu Mwavita a reconnu cette situation, souvent perpétrée par les groupes armés notamment dans les provinces du Nord et Sud-Kivu ainsi que l’Ituri.
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Dans leur déclaration, ce collectif des ONG de défense des droits humains a appelé la RDC à démontrer sa capacité à défendre les droits humains sur son territoire, avant de prétendre donner l’exemple à l’échelle internationale.
Pour rappel, la RDC a été élue en octobre dernier, membre du Conseil des droits de l’homme lors de l’Assemblée générale de l’ONU, à New-York. A en croire le gouvernement congolais, cette élection est une preuve de l’engagement de la RDC envers la promotion et la défense des droits humains.
Juvénal MUTAKATO