Les femmes du village de Ramba en groupement de Mubuku dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu) ont clôturé la campagne de 16 jours d’activisme, en dénonçant les violences faites aux femmes dans la zone. Tulinabo Migabo, représentante de ces femmes a demandé la protection et la prise en charge des victimes.
Selon elle, les femmes et filles sont victimes de viols, tortures, arrestations pour de simples dossiers liés aux conflits fonciers familiaux, situation qui freine leur épanouissement.
En cas d’arrestation, les femmes de cette entité passent plusieurs jours au cachot pour de faits simples et au sortir, les services de l’ordre exigent des amandes forfaitaires sans tenir compte de leur vulnérabilité, explique leur représentante.
« Certaines de nous souffrent aujourd’hui de maladies psychologiques suite à ces multiples atrocités dont sommes victimes. Nous vous montrons les larmes de la population de Ramba, car nous souffrons avec la vulnérabilité. Les mamans souffrent surtout, avec de violences sexuelles, psychologiques et les autres emprisonnées pendant 4 jours ou 5 jours sans être libérées et nous trouvons que cela nous fait souffrir, » explique Tulinabo Migabo.
A cette occasion, ces femmes ont dit non aux violences faites contre elles, en demandant la protection et le respect de leurs droits.
Elles ont encore sollicité aux organisations de défense des droits des femmes de leurs assurer un accompagnement psycho-juridique afin de permettre leur insertion dans la communautaire.
Rappelons que la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes s’est clôturée ce 10 décembre à Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
Nelson Kitumaini (stagiaire)