Le président intérimaire du parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a été destitué de son poste et radié du parti après avoir annoncé, il y a de cela deux semaines, la démission de la vice-présidence de l’Assemblée nationale sans consentement du parti. Cette démission, il l’avait lui-même annoncé sur les réseaux sociaux, mais deux semaines après, il ne l’a toujours pas formalisée. Cette décision a été rendu publique ce samedi 29 janvier 2022 par la convention démocratique de ce parti présidentiel.
A en croire nos confrères de la Radio France Internationale, pour se passer de Jean-Marc Kabund, l’instance disciplinaire de l’UDPS n’a pas manqué d’arguments. Plusieurs griefs ont été portés contre l’homme qui était considéré comme incontournable dans le régime : escroquerie par la vente des cartes, acte de corruption et d’extorsion dans les nominations aux postes de l’État. Le chef du parti est aussi destitué pour ses violences physiques, de fois verbales envers les militants du parti.
C’est désormais le directoire du parti à travers un comité de crise, qui gère l’UDPS de façon collégiale, en attendant des concertations internes coordonnées avec le président Tshisekedi.
Rédaction