Au total 317 cas de violations de droits de l’homme ont été recensés en République démocratique du Congo (RDC) au cours du mois de septembre dernier, par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
Ces chiffres ont été livrés dans son rapport mensuel dont une copie est parvenue ce vendredi 25 octobre à notre rédaction. Selon cette organisation de l’ONU, ces incidents ont fait 1400 victimes sur l’étendue du territoire national.
Dans ce rapport, la ville province de Kinshasa arrive en tête des provinces ayant enregistré plus de cas de violations de droits humains. Ceci résulte de la tentative d’évasion enregistrée le 2 septembre dernier à la prison centrale de Makala.
Au cours de cet incident, cette branche onusienne indique que 150 détenus ont perdu la vie.
Dans les zones en proie aux conflits, un peu plus de 250 violations et atteintes aux droits de l’homme ont été enregistrées. Cela représente une diminution de 13% par rapport au mois précédent où l’on a enregistré (287 cas).
Ce rapport révèle que le meurtre et la mutilation ont été les violations les plus fréquentes dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Parmi les acteurs de violations des droits de l’homme figurent des groupes armés dont le M23 qui arrive en tête, suivi par la milice CODECO puis l’APCLS et les ADF.
Dans les provinces non affectées par le conflit, le BCNUDH signale une augmentation de violations et atteintes aux droits de l’homme, par rapport au mois d’aout dernier.
Cela s’explique par une augmentation des cas documentés d’arrestations et détentions arbitraires, par le dépassement du délai légal de garde à vue dans les provinces de Kinshasa et du Haut-Katanga.
Rédaction