RDC : 13 nouveaux cas des violations des droits des journalistes et DDH documentés par le PPI pour ce mois de Mars 2019

Légèrement en baisse par rapport au mois de Février 2019 où 71 cas ont été enregistrés sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, ce mois de Mars, 13 nouveaux cas des violations des droits des défenseurs des droits de l’homme (DDH) et des journalistes ont été documentés par l’organisation Partenariat pour la protection intégrée (PPI).

Dans un feuillet n°005/PPI/DDH-J/03/2019 du 1er au 31 Mars 2019, portant Monitoring des violations des droits des défenseurs des droits humains et des journalistes en RDC, cette organisation fait référence l’arrestation et mise en détention au cachot de deux membres de JEUD organisation membre de la société civile et celle de deux défenseurs de droits humains et acteurs du bureau de coordination de la société civile sous noyau du quartier Nkafu dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Les lignes de ce feuillet ajoutent la détention au cachot de la police d’Uvira du président de la jeunesse d’Uvira et porte-parole de la nouvelle société civile d’Uvira et celle d’un journaliste de la Radio Télévision Sarah (RTS) de Mbandaka dans la province de l’Equateur arrêté et condamné en flagrance à 12 mois de prisons fermes au Tribunal de Paix de Mbandaka avant que sa peine ne soit revue à la condamnation à 6 mois avec sursis en appel par le Tribunal de Grande Instance de Mbandaka.

Dans le même feuillet publié par PPI, on signale la répression de la manifestation des journalistes de Digital Congo à coup des balles réelles et gaz lacrymogène par les militaires de la garde républicaine dans la ville-province de Kinshasa ainsi qu’une attaque contre la Radio Télévision Fraternité (RTF) de Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï-Oriental ainsi que la radio GOSHEN VOICE de Beni dans la province du Nord-Kivu.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Au regard de toutes ces violations des droits des DDH et des journalistes, l’ONGDH Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) condamne encore une fois de plus ces violations des droits de l’homme et formule différentes recommandations au gouvernement.

« Au Gouvernement national, d’œuvrer pour l’ouverture effective de l’espace civique en abrogeant par parallélisme de forme toutes les mesures/décisions et/ou instructions dites permanentes liées à la restriction des manifestations publiques et des réunions ainsi que la liberté d’association et des groupes/mouvements citoyens en RDC » demande PPI.

A la commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et le commissariat provincial de la police nationale congolaise, de mener urgemment des enquêtes au sous commissariat de la police de Karhale au quartier Nkafu à Bukavu pour vérifier les faits dénoncés par la société civile et établir les responsabilités.

Elie Bigaba, JRI

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