Processus électoral en RDC: Homer Bulakali invite la population d’être vigilante au cas où le pouvoir ne respecte pas le délai de la tenue des élections

Dans la mesure où les élections ne sont pas organisées ce 20 décembre prochain, Homer Bulakali député provincial élu dans la ville de Bukavu en 2018, appelle la population de ne pas accepter tout quelconque glissement. Il l’a dit au cours d’un point de presse tenu ce lundi 11 décembre à son cabinet de travail.

Homer Bulakali Mwanawabene motive ses allégations du fait que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore déployée tout le matériel électoral dans les 26 provinces que compte le pays.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Pour le moment, rappelle ce candidat n°15 à la députation nationale dans la ville de Bukavu, ” les principales préoccupations de la population congolaise se concentrent autour de l’élection présidentielle du 20 décembre”, qui devrait selon la Constitution aboutir à l’élection d’un nouveau président.

‘’La République démocratique du Congo est actuellement agitée par les nombreuses inquiétudes et tensions entourant l’organisation du prochain cycle électoral. Au moment où je vous parle, il semble plus que probable, ce cycle ne pourra être organisé dans le délai constitutionnel. En effet, les multiples retards qu’accuse le processus rendent désormais cette issue irréalisable(…), chose grave la CENI n’a pas de moyen et veux tromper la population,” dit Homer Bulakali.

Dans ce climat d’incertitude, quant au processus électoral et aux intentions du pouvoir en place d’organiser le scrutin ou non, la tension monte sur la scène politique congolaise et au sein de la population.

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Malgré les divergences et tendance politiques, bon nombre de la population est encore dans le dilemme sur la tenue de ces élections d’ici une semaine.

A cet effet, Bulakali fait référence à l’article 64 de la Constitution qui stipule que « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».

En rappelle, l’opposition politique congolaise, mais aussi l’Église Catholique et le Comité Laïc de coordination avaient vivement critiqués le report des élections dans certaines zones du pays, qualifié de « manœuvre » « injustifiable », en 2018.
C’est par exemple ;dans les villes de Beni et Butembo au Nord-Kivu mais aussi dans le territoire de Yumbi dans la province du Maï- Ndombe, les élections qui devaient se tenir ce 30 décembre étaient reportées au mois de mars. Les électeurs de ces régions, soit 1,25 million de Congolais, étaient privés du droit d’élire leur représentant à la magistrature suprême.

Joseph Rold

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