L’opposition en RD Congo organisera du 07 au 10 novembre à Johannesburg en Afrique du sud, son ultime rencontre devant conduire à la désignation de son candidat commun à la présidentielle.
Cette info qui circule déjà dans les rues et officines politiques, est confirmée par Freddy Matungulu, président du parti Congo Na Biso (CNB).
À l’en croire, ils sont « en concertation permanente, avec des réunions techniques à Kinshasa ».
Le leader du parti CNB indique, par ailleurs, que « ces rencontres se tiennent à l’étranger pour avoir la participation de tous les 7 leaders qui sont partis prenantes dans cet exercice et que le « champion de l’opposition sera désigné à l’issue de cette réunion. »
Autant dire que la messe (l’ultime ?) de l’opposition annoncée dans les jours à venir à Johannesburg, s’inscrit dans la suite logique de celle du 24 au 25 octobre tenue à Pretoria, en Afrique du Sud.
Lors de ce mini-conclave de deux jours, les principaux ténors de l’opposition ont convenu de « décider de la désignation du candidat commun » d’ici au 15 novembre pour le scrutin de Décembre.
Participaient à la réunion les candidats à la présidentielle Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Freddy Matungulu et l’opposant Adolphe Muzito qui n’a pas pu se présenter.
Félix Tshilombo Tshisekedi, en course pour la présidentielle au nom de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti hérité de son défunt père Etienne Tshisekedi, et deux autres candidats recalés, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, s’étaient fait représenter à Pretoria.
Même si l’opposition réitère sa volonté de ne pas boycotter le scrutin, elle a toutefois appelé les autorités à retirer la machine à voter. D’où, le sens de la marche organisée le vendredi 26 octobre à Kinshasa.
Ces travaux de deux jours ont permis aux opposants de réaffirmer leur position de ne pas boycotter les élections le 23 décembre 2018 et d’exiger l’organisation des élections libres, crédibles, inclusives, transparentes et apaisées dans le respect strict des textes en vigueur.
Ils ont aussi exigé le retrait de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral et la mise en œuvre immédiate de la décrispation de l’espace politique.
Abel