Du haut de la prestigieuse tribune de l’Onu, le président Joseph Kabila a prononcé un discours urbi et orbi, à la ville et au monde, ce mardi 25 septembre 2018.
Un discours assez offensif vis-à-vis des « ingérences intempestives et illicites ». Référence sans doute aux injonctions répétées de la communauté internationale à organiser les élections dans les délais constitutionnels et à ouvrir l’espace politique, mais aussi à mots couverts à l’opposition.
Pour le président Kabila, le pays fait toujours aux mêmes menaces qu’au lendemain de son indépendance.
Le chef de l’Etat congolais dénonce « les ingérences étrangères, intempestives et illicites dans les affaires intérieures » de la RDC, rappelant que le Congo est un pays souverain qui souhaite des partenariats constructifs.
Ce discours souverainiste sous entend que le peuple congolais est mûr. Il connait parfaitement où se trouvent ses intérêts et comment en assurer leur défense.
Eugide Abalawi