La société civile force-vive du territoire de Mwenga annonce la tenue d’une journée ville morte ce lundi 27 octobre, dans le but de dénoncer la mesure jugée «illégale» suspendant la circulation des engins roulants sur la route nationale numéro 2 (RN2), au niveau de Bwahungu dans le territoire de Walungu, axe routier fermé sur décision des responsables de la rébellion de l’AFC-M23 au Sud-Kivu.
Dans une correspondance d’information adressée à l’administrateur du territoire de Mwenga, et exploitée par notre rédaction, la société civile s’est dit préoccupée par les dangers sociaux collatéraux liés à la fermeture de ce tronçon routier.
Selon Lungele Itebo Samuel, président de cette structure, la mesure prise par l’AFC/M23 constitue une violation grave des droits humains et des principes internationaux humanitaires.
Pour manifester leur ras-le-bol, cet acteur de la société civile invite la population du territoire de Mwenga d’observer cette journée morte à partir de 6h jusqu’à 15h ce lundi, en suspendant toutes les activités commerciales, scolaires et autres afin de manifester leur indignation face à cette mesure.
Il faut souligner que c’est depuis le 8 octobre 2025 que des informations faisant état de la décision interdisant les échanges entre la ville de Bukavu et le territoire de Mwenga a été annoncée par les responsables locaux de la rébellion. Cette mesure a ravivé les peines que connaissent les habitants de cette partie du Sud-Kivu, qui dépendent en grande partie des produits pharmaceutiques, des denrées alimentaires, et autres biens, en provenance de Bukavu. Cette situation entraîne sur place la hausse de tous les produits de première nécessité, déplore la société civile civile.
Gabriel ACIRUSHOKOLIRE


