En séjour à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga depuis le weekend, Félix Tshisekedi, président de la RDC a affirmé que personne ne changera son avis sur la question de la révision de la constitution.
Il a mis en garde tous ceux politiciens et autres, qui voudraient aller dans le sens de manipuler la population.
« Ils seront exposés à des poursuites », a déclaré Félix Tshisekedi au cours d’un meeting à la place de la grande poste à Lubumbashi.
Et de poursuivre,
« Nous consulterons le peuple congolais pour qu’il décide de lui-même, s’il va s’arrêter à la révision ou carrément aller jusqu’au changement de la constitution, ».
Le président Félix Tshisekedi a précisé que ces propos prononcés dans la ville de Kinshasa n’avais rien n’avoir avec le troisième mandat.
« Ce que j’ai dît à Kisangani n’avais aucun lien avec un quelconque 3ème mandat, mais cette fameuse opposition qui n’a rien à proposer qui a mordu la poussière très sérieusement lors de dernières élections cherche à manipuler la population disant non au troisième mandat. Qui leur a parlé du troisième mandat? s’interroge le Chef de l’État.
En réaction, l’opposant Martin Fayulu a qualifié d’une absurdité manifeste et une interprétation grossièrement erronée d’un article (217) dont la clarté ne nécessite même pas l’expertise d’un éminent professeur en droit constitutionnel.
Sur son compte X, l’opposant Martin Fayulu a invité tous ceux qui ont eu l’opportunité d’étudier à lire cet article.
« Comment Félix Tshisekedi peut-il prétendre que l’article 217 de notre constitution consacre la vente de notre souveraineté à certains États africains ? C’est une absurdité manifeste et une interprétation grossièrement ne nécessite même par l’expetise d’un éminent professeur en droit constitutionnel. J’invite tous ceux qui ont eu l’opportunité d’étudier, même au niveau secondaire à lire cet article, ils comprendront que le libellé de cet article qui figure dans plusieurs constitutions africaines, a pour objectif de promouvoir l’unité africaine », a précisé Martin Fayulu.
Signalons que l’initiative de la révision constitutionnelle annoncée à Kisangani par le président Félix Tshisekedi suscite des réactions dans l’opinion congolaise, dont la CENCO qui a manifesté son opposition à cette démarche.
Juvénal MUTAKATO