Les enfants ayant perdu leurs parents du VIH/SIDA restent les victimes les plus méconnues de cette épidémie. En ce jour du 7 mai où l’humanité célèbre la journée mondiale des enfants orphelins du Sida, il se constate un bilan désastreux sur leur condition de vie sociale. Aujourd’hui leur prise en charge constitue un défi humanitaire, économique et social majeur. Opportunité pour plusieurs analystes de santé, d’alerter sur la réadaptation de ces enfants orphelins du Sida dans la société, ceci pour les permettre de ne plus être des proies faciles pour la délinquance, la prostitution ou la drogue.
A en croire une certaine opinion, il existe des solutions intrafamiliales, et les orphelins du Sida sont pris en charge par des membres de la famille, mais il arrive que la famille ne puisse assumer cette charge supplémentaire et se retrouve dans l’incapacité d’accueillir ces derniers.
Cette même opinion fait savoir que si ces enfants ne sont pas pris en charge par un adulte, s’ils n’ont pas le minimum pour vivre, ils se retrouvent bien souvent dans des bandes d’enfants des rues.
« Ils deviennent alors particulièrement exposés à des risques vitaux intolérables : déscolarisation, malnutrition, spoliation de leurs biens, exploitation économique de leur force de travail, exploitation sexuelle, maltraitance, enrôlement dans des trafics, voire dans des conflits armés… et sont exposés à une contamination précoce par le VIH/SIDA », explique un personnel de santé.
En somme selon nos sources, le parrainage représente donc une formidable chance pour tous ces enfants, car si personne ne pourra leur rendre leurs parents, grandir sous la protection d’un adulte, bénéficier de soins, manger à sa faim, aller à l’école ou suivre une formation professionnelle, en font à nouveau des enfants porteurs d’avenir et d’espoir.
Elie Bigaba, JRI/RJAE