Plus de 4. 000 familles des déplacés sont présentement dans la zone de Minova, groupement de Buzi depuis les intenses affrontements signalés aux limites entre Masisi au Nord-Kivu et Kalehe au Sud-Kivu affirme le secrétaire administratif dudit groupement.
Parmi elles, certaines vivent dans des sites spontanés et d’autres dans des familles d’accueil fait savoir Jean Paul Sindani, secrétaire dudit groupement.
Déjà assure-t-il, un comité de gestion de crise a été mis en place ce mardi 6 février à Minova. Ce comité qui s’est réuni le même mardi a comme objectif d’évaluer les besoins multi sectoriels et de cartographier les déplacés de guerre issus des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23-RDF.
Tout en affirmant ces informations, le Cadre de concertation de la société civile de Kalehe contacté par votre rédaction ce mercredi 7 février, renseigne que la promiscuité dans les sites d’accueil spontanés est parmi les dangers auxquels ces déplacés sont exposés, notamment les maladies d’origine hydrique.
D’où son appel au gouvernement central de dépêcher une aide d’urgence à ces derniers avant qu’il ne soit trop tard.
Cette structure citoyenne affirme qu’un afflux d’autres déplacés en provenance des zones des combats continuent d’arriver à Minova, ce qui agraverait la situation, renchérit la Société civile de Kalehe.
Rédaction