A travers son porte-parole au Nord-Kivu, les FARDC ont appelé, mercredi 7 février, la population congolaise au calme et la rassure de leur détermination de défendre l’intégrité territoriale du pays.
Le lieutenant-colonel Guillaume Njike, porte-parole l’a rapporté le même mercredi à Goma :
« Le commandant de la 34e Région militaire et commandant des opérations informe la population de sa juridiction que les forces loyalistes s’activent, en ce moment, à déjouer les attaques simultanées lancées ce même jour par les terroristes de l’armée rwandaise sur les positions des FARDC se trouvant en profondeur de la cité de Sake, » a-t-il écrit dans un communiqué publié.
Entre temps, des affrontements ont opposé tout l’avant midi de ce même mercredi les rebelles du M23/RDF aux FARDC sur les collines surplombant la cité de Sake en territoire de Masisi.
Des sources administratives affirment que l’armée congolaise a bombardé les positions de l’ennemi se trouvant sur ces collines.
Toutefois, quelques tirs isolés à l’arme légère tirés par l’ennemi ont été entendus dans la cité de Sake l’après-midi. Ces combats intenses ont occasionné un afflux massif des populations.
Tôt le matin rapporte la société civile, des milliers des déplacés prenaient la direction de Goma et Minova dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
Lundi dernier, le vice-Premier ministre et ministre de la défense, Jean-Pierre Bemba a assuré que « tout est mis en œuvre pour que la ville de Goma ne tombe pas entre les mains des rebelles ».
Il a en outre précisé que l’armée a mis tout en œuvre pour récupérer toutes les localités occupées par les Forces rwandaises.
Le même lundi, le Conseil supérieur de la défense a appelé la population à l’apaisement face aux rumeurs diverses en rapport avec l’agression de la RDC.
Rédaction