Malgré des multiples taxes perçues par différents services de l’Etat pour la construction et réhabilitation des routes, certaines d’elles demeurent toujours en état de délabrement avancé. C’est le cas de la route Industrielle-grand marché de Kadutu, où des usagers se posent la question sur la destination de l’argent perçu sur la taxe anciennement appelée taxe voirie à Bukavu au vu du mauvais état de ce tronçon routier.
Des routes dans les trois communes de la ville, par exemple de celle citée-ci haut reste en mauvais état. Sur cette voie, à partir de l’enclos de l’Office des voiries et drainage (OVD), la chaussée est jonchée des nids des poules et des caniveaux bouchés jusqu’au marché de Kadutu. Les conducteurs y roulent dans tous les sens, situation qui les expose à des accidents de circulation.
Malgré ce délabrement très avancé, les conducteurs des véhicules affectés au transport en commun qui exercent sur ce tronçon et même des gros camions, ceux de la Bralima avec des marchandises payent régulièrement la taxe dite voirie à la mairie.
A l’instar d’autres tronçons routiers de la ville, pendant la saison de pluie, le trafic devient compliqué sur cette voie comprise entre la commune de Kadutu et Ibanda, comme le confirme la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) à travers son porte-parole adjoint Wilfried Habamungu.
Certains observateurs se demandent sur la destination de l’argent perçu à travers les taxes voirie et celles de FONER que les conducteurs payent dans la ville de Bukavu comme à l’intérieur de la province du Sud-Kivu.
Ces derniers estiment que le délabrement avancé de ces voiries terni l’image de la ville de Bukavu qui voudrait se ranger dans le concert des villes modernes.
Il vous souviendra que le ministre national des infrastructures et travaux publics accompagné du gouverneur de province, avait lancé les travaux de réhabilitation de 24, 3 Km de la voirie urbaine le 13 décembre 2023. Les tronçons concernés par le premier volet avait précisé le ministre Alexis Gisaro, sont notamment Kasha, Ntwali, Saio, du Plateau, Hippodrome, Kibonge et Tanganyika.
Plus de deux mois après, rien n’est visible sur terrain.
Gabriel ACHIRUSHOKOLIRE