Des éléments militaires FARDC ont ouvert le feu sur des manifestants à Katana centre dans le groupement d’Irambi-Katana en territoire de Kabare, la matinée de ce jeudi 23 mai, rapportent plusieurs sources de la place qui nous livrent cette information.
A en croire le Conseil local de la jeunesse dudit groupement, un militaire bien identifié a tiré sur un père de famille dans le village de Kahungu la soirée de ce mercredi 22 mai aux environs de 23 heures. Ce père de famille s’est opposé à cet élément FARDC qui voulait amener sa fille la nuit pour l’épouser contre son gré, alors que celle-ci préparait son mariage au mois d’août prochain.
Suite à la resistance du Papa de la fille, le militaire a directement ouvert le feu sur lui, et est mort sur le champ renseigne notre source.
« La population du village de Kahungu en colère est descendue au centre commercial de Katana avec le corps sans vie et a débuté une marche pacifique pour demander le départ des militaires affectés dans ce milieu » écrit notre source.
Selon la même source, des éléments militaires ont été déployés ce matin pour étouffer les manifestants. Devant une résistance populaire, ces militaires ont tiré de coup des balles pour disperser les habitants en colère, malheureusement rencontent la société civile, trois personnes personnes auraient été touchées par balle et mortes ainsi que des blessés enregistrés.
Cependant, d’autres sources sociales parlent de cinq personnes tuées et plusieurs autres blessées et acheminées à l’hôpital de Fomulac Katana.
La société civile territoriale confirme cette information. Barthélémy Mwambusa son rapporteur adjoint affirme à la rédaction centrale de Jambo ce même jeudi, que le bilan provisoire de cette manifestation fait état de trois morts et plusieurs blessés.
Par ailleurs, l’administration locale n’a pas encore communiqué par rapport à ces incidents.
La société civile fait savoir que ces militaires ont créé l’insécurité à Irhambi-Katana depuis leur arrivée dans cette partie du Sud-Kivu.
Ainsi cette structure demande :
» Qu’il soit organisé une audience foraine en flagrance pour que ce présumé auteur soit punis conformément à la loi devant la population ; la permutation en toute urgence de ces éléments qui ont créé l’insécurité dans tout Katana et les environs du territoire de Kabare ; l’implication urgente des autorités compétentes pour stopper ces actes ignobles et terreur au sein de la population et prévenir d’autres cas de pertes en vies humaines et dégâts matériels en vue de rétablir l’ordre public, » insiste la société civile de Kabare.
Charles Murhula, étudiant à l’ETJ