Chaque 12 juin, l’organisation internationale du travail (OIT) s’associe à ses mandants et à ses partenaires dans le monde entier pour commémorer la Journée mondiale contre le travail des enfants.
Cette année, la Journée mondiale est axée sur la célébration du 25e anniversaire de l’adoption de la convention n°182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants (1999), qui en 2020, a été la première convention de cette organisation a être universellement ratifiée.
Tout en appelant tous les États membres qui ne l’ont pas encore fait à ratifier la convention n° 138, la Journée mondiale est occasion également de rappeler à toutes les parties prenantes qu’elles doivent améliorer la mise en œuvre des deux conventions fondamentales de l’OIT sur le travail des enfants, à savoir la convention n° 182 et n°138, concernant l’âge minimum d’admission à l’emploi ou au travail de 1973.
En effet, les conditions de travail des enfants sont néfastes pour leur santé : ils peuvent se blesser avec des outils inadaptés à leur âge, subir les conséquences de la manipulation de substances toxiques, porter des charges lourdes qui nuisent à leur développement physique…
Au Sud-Kivu en République démocratique du Congo, les enfants restent toujours concentrés dans les mines, dans les carrières de fabrication des briques, dans les marchés, dans les chantiers, etc, des travaux qui les exposent au danger. Pour la plus part de ces enfants, ils sont à la recherche de l’argent pour survivre suite à la pauvreté qui écume leurs familles.
Ainsi, l’Etat congolais est appelé donc à s’impliquer pour le respect de lois qui promeuvent les droits des enfants.
Cette journée vise selon l’OIT, de marquer une halte pour faire le bilan des actions engagées contre le travail des enfants et ses pires formes et renouveler leur engagement à faire de l’élimination de toutes les formes du travail des enfants.
Juvénal MUTAKATO